Bonjour ! Nous sommes le jeudi 31 juillet 2025 et vous lisez Pomélo, le média food pas comme les autres. Bonne lecture ! ☀️

Avant de vous partager réflexions et actus plus bas, j’aimerais vous parler de deux immenses coups de coeur récents, l’un à Paris, l’autre à Marseille. Deux adresses ouvertes il y a seulement quelques semaines et qui vont être impossibles à réserver à l’automne, vous êtes prévenus.

Bolea d’abord, où je me suis déjà attablé 6 ou 7 fois (!), parfois même midi ET soir (!!). Un resto de poche casé dans la discrète rue du Printemps, à deux pas du métro Pont-Cardinet dans le 17ème. Il s’agit de la seconde adresse de l’équipe d’Alea que vous connaissez peut-être dans le 18ème, avec la même cheffe, Léa Lestage, passée par le grand restaurant de l’hôtel Bristol. En salle, son coéquipier (dont j’ai oublié le nom, une faute, d’autant qu’il est Marseillais) qui a fait ses armes chez Yam Tcha et auprès de Daniel Rose (Spring, Chez la Vieille, La Bourse et la Vie…). Un bistrot au menu plus classique que le premier, avec du steak au poivre avec une sauce qui donne envie de demander un bol à emporter, un filet de bar-ratatouille-tapenade-bisque de crustacés qui entre direct dans mon top 10 des plats de l’année et un riz au lait que je regrette de ne pas avoir pris en photo… Tout ça pour 27 euros à midi, autant dire un cadeau tombé du ciel dans une partie du 17ème trop calme en bonnes tables.

Et Marseille donc. Tous les ans, il y a 2, 3, voire 4 établissements (les meilleures années) qui me clouent au sol. C’est le cas de Tampopo, un bistrot japonais spécialisé dans le ramen. Le bonhomme derrière, Larry Sepulcre, est un vrai geek de la chose (il faut le voir devenir dingue quand les bouillons forment de jolies petites bulles à la surface, caractéristiques d’un bon ramen selon lui). Ce Franco-Belge un peu nonchalant sort de ses énormes marmites des bols froids ou chauds à base de bouillon de poisson et de poulet et c’est absolument démentiel à manger au comptoir avec de l’Asahi en pression. Rarement bouffé une cuisine japonaise aussi aboutie et le mec n’a pas 35 ans. Mais le secret de Tampopo, c’est une entrée : son poulet frit - à base de haut de cuisse de volaille - est une petite merveille, même le patron et chef de Howard (le Dumbo local, en mieux encore) est venu 4 fois rien que pour ça… Ça se passe rue d’Aubagne, dans un lieu que Larry a passé six mois a retaper lui-même.

Pensée du jour // Est-ce que vous aussi vous avez remarqué qu’on n’attend plus l’addition au resto, on va directement à la caisse, même dans les gastros ? Une époque plus pressée que jamais.

Les éditions Ducasse rejoignent Hachette // Les 200 titres du catalogue de la maison d’édition fondée par AD himself en 2011 (2,3 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2021) entrent dans le giron du n°1 du livre de cuisine en France (le secteur générait l’an dernier 112 millions de ventes). Une bonne nouvelle sachant que Ducasse Edition s’essoufflait ces dernières années, avec moins de titres publiés qu’auparavant. D’ailleurs, on attend toujours le livre de François Simon sur la légende vivante de la cuisine Jacques Maximin… Aurore Charoy, le visage de l’éditeur, et cinq autres employés arriveront également chez Hachette. Un seul titre est prévu à l’automne 2025 : Corsica de Jean Costantini.

Vous cherchez de quoi vous occuper mais vous n’avez pas le temps de mater une nouvelle série ? J’ai la solution ! Allez sur la page des avis Google du coffee-shop parisien Mardi, cliquez sur “Trier” puis sur “Avis les moins favorables” et prenez quelques minutes pour lire les réponses du patron. Des pépites !

Je sais, on est fin juillet // Mais est-ce qu’on peut parler du croissant-churros (avec dulce de leche sur le dessus) du café-boulangerie Birdee à New York ? What the… Et ce n’est pas fini puisque de son côté, Eunji Lee (patronne de la pâtisserie Lysée formée auprès de Cédric Grolet) propose, toujours à New York, un pain au chocolat 2.0 avec une fine couche de ganache (sur le dessus) enrobée de miettes de chocolat. Par ici.

...