Et aussi : le mot "orgiaque" va-t-il percer dans la food ?
Ceci est le message qu'un membre du Club Pépites a envoyé au fondateur et patron de ce dernier, Tristan Laffontas. Quand je demande à Tristan en quoi son entreprise rassemble une communauté vraiment stylée, il me répond par vocal : "Il y a des centaines de messages chaque jour sur les groupes WhatsApp de Pépites, et les nouveaux membres - qui se sentaient presque seuls dans leur passion pour la bouffe - hallucinent, ça les fait marrer, ils sont soulagés aussi. Les membres créent tellement d'évènements informels entre eux... Ils peuvent privatiser un resto comme Vaisseau d'Adrien Cachot à Paris juste pour le plaisir de se retrouver". Si vous lisez attentivement Pomélo, vous avez déjà entendu parler de Pépites (ex-Moi Chef) qui propose à 1 000 membres max des ventes privées de produits d'artisans, ceux qui fournissent les plus grandes tables de France. Avec un tarif pro même si on parle de particuliers. Et l'équipe de Pépites privatise aussi en avant-première les restaurants pas encore ouverts. Il reste encore quelques places pour rejoindre ce club pas comme les autres, je vous recommande vraiment de cliquer sur cette URL avant que ce ne soit trop tard (collab commerciale, mais on aime beaucoup Pépites chez Pomélo)
🔥 Le livre qui va faire du bruit // Violences en cuisine : une omerta à la française. Ça sort le 14 mai aux éditions Stock et c'est signé Nora Bouazzouni, déjà autrice de Faiminisme : quand le sexisme passe à table (2020), Steaksisme : en finir avec le mythe de la végé et du viandard (2021) et Mangez les riches : la lutte des classes passe par l'assiette (2023), tous trois parus chez Nouriturfu.
🤕 La maladie mentale d’un chef 3 étoiles // Quelques jours avant Nicolas Demorand, c’est le chef star britannique Heston Blumenthal (restaurant The Fat Duck au Royaume-Uni) qui confiait dans les médias sa bipolarité diagnostiquée fin 2023 (il passera 20 jours en service psychiatrique puis 40 en clinique après un épisode maniaque d’une semaine). Un témoignage très fort que je vous laisse lire en anglais (mais gratuitement) dans le Guardian. Pour la petite histoire, Heston Blumenthal a pris le chemin de la haute gastronomie à la suite d’un repas dans l’Hexagone au sein du restaurant l’Oustau de Baumanière dont il est tombé amoureux. Sa sensibilité frenchie va même plus loin : il a épousé une Française rencontrée à Val d’Isère (Mélanie Ceysson) et vit aujourd’hui chez nous, dans le village d’Eygalières (Bouches-du-Rhône), à proximité de Baumanière justement. Dernier potin perso : le fils Blumenthal, Jack, a suivi une voie similaire, il est aujourd’hui co-proprio d’un resto spécialisé dans les ailes de poulet en Angleterre.
👊 La meilleure punchline bouffe // Évidemment, rien ne pourra jamais battre “Le temps passe, les oeufs durent” de l’ASOM ((Association de Défense de l'Œuf Mayonnaise). Mais je trouve le slogan du tout nouveau resto parisien 6,90 très réussi : “Le plat qui change, le prix qui reste”. En gros, Jade Frommer, à qui l’on doit déjà les restos (à succès) immersifs du groupe Ephemera, a mélangé les concepts de bouillon (cuisine vraiment pas chère), de résidence de chefs (cuisine qui change) et de resto mono-plat (coucou le Relais de L’Entrecôte) avec cette enseigne qui met à son menu un intitulé salé unique facturé 6,90 euros. Ça a commencé avec la saucisse purée.
...