Bonjour ! Nous sommes le mardi 7 janvier 2025 et vous lisez Pomélo, le média food pas comme les autres. Bonne lecture !

Ma consoeur Constance Dovergne (qui fut jadis ma rédac’ cheffe quand j’écrivais pour Vanity Fair sur celle qui a fait de Cyril Lignac un phénomène ou sur la somme déboursée par Michelin pour racheter le Fooding) vient de publier le dernier numéro de sa formidable (et grinçante, c’est pour ça qu’on l’aime) newsletter gratuite Carte Blanche. Sous le titre “On n’en veut plus en 2025”, elle pique ce qu’elle ne peut plus piffrer, des boulangeries ouvertes genre deux jours par semaine entre 13h30 et 16 heures (”Pour qui se prennent-elles ?”) aux graines de grenade dans les salades (”Tout n’a pas forcément besoin d’’‘une petite touche de couleur’”) en passant par la “course aux collaborations de marques qui s’entassent dans (ses) mails comme autant de prospectus dans (sa) boîte aux lettres” sans oublier les “crookies et autres pâtisseries-hybrides qui n’ont d’autre fonction que d’attirer en boutique, avec un mépris à peine voilé, des ados vissés à TikTok”.

Sur ce modèle, je vous propose un “Ce que je veux en 2025” (je suis de bonne humeur, j’écoute en ce moment même The last goodbye d’Odesza et Bettye LaVette, avec un son totalement jouissif à partir d’1 min00) :

Une vraie surprise Michelin le 31 mars. Je ne parle pas d’un énième nouveau chef 3 étoiles (pas les deux grands méchants s’il vous plaît). Lionel Giraud (Narbonne), Éric Canino (La Réserve Ramatuelle dans le Var), Olivier Nasti (Haut-Rhin), Nicolas Masse (les Sources de Caudalie en Gironde), Florian Favario (L’Auberge de Montmin près d’Annecy), Michaël Arnoult (Les Morainière en Savoie), chez qui j’ai formidablement bien dîné mangé ces dernières années - ont tous le niveau. Non, je pense à une adresse de street food par exemple, pour que la France s’aligne avec le reste du monde où c’était le cas (Singapour, Mexique, Thaïlande…).

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